Tant attendu mais enfin disponible et pas seulement chez Amazon directement bien évidemment aux éditions Sakramento.
Acceptant l'offre de Sabrina Covic Radojicic (que nous connaissons pour son livre sur les pèlerinages, voir le lien en bas de page), Mirjana Dragicevic Soldo a surmonté et sa timidité et son manque de temps. Elle livre ainsi, pour la première fois de manière approfondie son cheminement depuis ce jour fête patronale de son village, originaire de Sarjevo, elle était au village avec ses oncles et tantes, ce soir-là où elle a vu sur la colline avec Yvanka cette dame avec une robe grise portant un enfant dans ses bras dans les buissons épineux, car il n'y avait à l'époque même pas un sentier pour grimper sur la colline que l'on nommera plus tard la colline des apparitions.
Elle se demande alors que peut bien faire une femme avec telle robe et avec un enfant sur celle colline... Elle songe un moment dans son coeur que c'est la Vierge, mais sa grand'mère lui dit de laisser la Vierge au ciel. Elle passe la nuit à prier, le lendemain à aider ses oncles et sa famille dans les vignes, et à la même heure, le soir, elle est attirée dans ce même lieu, elle a alors la deuxième et véritable rencontre, le 24 juin 1981. C'est le début d'un cheminement, tout près et puis de manière plus éloignée avec la Vierge.
Le livre offre également un DVD bonus, d'un entretien avec Mirjana, l'enregistrement d'une de ses apparitions sur la colline du 2, plusieurs enregistrements d'interventions avec des groupes de pèlerins, mais aussi celle à l'autel extérieur de l'église de Medjugorje le jour anniversaire. Celle à qui est confiée la mission de prier pour ceux qui ne connaissent pas encore l'amour de Dieu, - et non les incroyants- car Dieu croit en chaque homme, nous explique alors ce la Vierge attend de chacun de nous, et bien sûr Mirjana ne se place pas au-dessus des autres, elle tente de mener de front, son témoignage, sa vie de femme, de mère de famille et de chambre d'hôtes. Elle rappelle les pierres de Medjugorje, "amour, prière, jeûne, communion et sainte messe, confession". D'être davantage des témoins de l'amour que des prêcheurs de l'amour ! Belle mission pour chacun de nous.
Elle répond aussi à de nombreuses interrogations sur la vie, la famille, la foi, les comportements à avoir, ce qu'elle pense avoir compris de ces colloques avec la Vierge Marie. Elle a également une mission toute particulière de révéler, juste avant qu'il n'arrive, les dix secrets de la Vierge qui accompliront ce que la Vierge a commencé à Fatima au Portugal et finira ici à Medjugorje.
Ce témoignage dense et beau va nous permettre tous de préparer un futur pèlerinage à Medjugorje ou de rester avec elle sur la route de pâques. Un livre attendu et que l'on vous souhaite à tous d'apprécier.
Voici le dernier Message de Mirjana, 2 février 2016 :
« Chers enfants, je vous ai appelés et je vous appelle à nouveau à connaître mon Fils, à connaître la vérité. Je suis avec vous et je prie pour que vous y arriviez. Mes enfants, vous devez prier beaucoup pour avoir le plus possible d’amour et de patience, pour savoir supporter le sacrifice et être pauvres en esprit. A travers le Saint Esprit, mon Fils est toujours avec vous. Son Eglise naît en chaque coeur qui le connait. Priez pour pouvoir connaître mon Fils, priez pour que votre âme soit une seule chose avec Lui. C’est cela la prière, c’est cela l’amour qui attire les autres et fait de vous mes apôtres. Je vous regarde avec amour, un amour maternel. Je vous connais, je connais vos douleurs et vos afflictions, car j’ai moi aussi souffert en silence. Ma foi m’a donné l’amour et l’espérance. Je vous le répète : la Résurrection de mon Fils et mon Assomption au Ciel sont pour vous espérance et amour. C’est pourquoi, mes enfants, priez pour connaître la vérité, pour avoir une foi ferme qui guide votre coeur et sache transformer vos douleurs et vos souffrances en amour et en espérance. Je vous remercie. »
Voici l'interview de Sabrina des éditions Sakramento lorsqu'on l'interroge sur ce travail réalisé avec Mirjana :
Lettre de Sabrina du vendredi 5 février 2016
Sortie du livre tant attendu : Mirjana Dragicevic Soldo, Voyante de la Vierge Marie à Medjugorje,
de Sabrina Covic Radojicic, paru chez Les Éditions Sakramento
Pour la première fois, la voyante Mirjana, à travers des conversations avec l’auteur, parle de son enfance à Sarajevo, de sa rencontre avec la Vierge Marie, des problèmes qu’elle a eus avec le régime communiste de l’époque, de l’importance de la foi, de Medjugorje et de la Vierge Marie dans sa vie.
Tanja Tomic: Sabrina, d’où est venue l’idée de ce livre?
Quand, en automne 1989, je suis venue à Medjugorje pour la première fois, j’ai ressenti l’Amour de Dieu de manière tellement intense que mon cœur a comme éclaté de joie. Et dès cet instant, je n’ai plus rien désiré d’autre que d’aider le plus grand nombre de gens à venir expérimenter, eux aussi, ce qu’est Medjugorje et ce que la Vierge Marie désire y réaliser à travers nous. Oui: faire TOUT ce que je pourrais pour que les gens entendent parler de Medjugorje, qu’ils viennent et ressentent l’Amour de Dieu.
À l’automne 1993, je me suis rapprochée de la voyante Mirjana et j’ai même eu l’occasion de voyager avec elle dans le monde, en France, à la Réunion et à l’île Maurice, ces îles du bout du monde, mais également en Grande-Bretagne.
Mirjana était pour moi comme ma sœur. Elle m’a beaucoup soutenue dans des moments difficiles, m’a aidée à y réfléchir différemment, à prendre conscience de certains faits que sans elle je n’aurais jamais pu comprendre.
Depuis des années, tout le monde lui disait qu’il faudrait qu’elle raconte dans un livre son chemin avec la Vierge Marie, qu’elle partage avec le monde entier tout ce qu’elle partage avec les pèlerins. Mais c’est une chose d’être conscient de l’importance qu’un tel ouvrage puisse exister et c’est une autre chose de le réaliser! Et puis voilà que début novembre 2012, Marko, son mari, me téléphone et me propose d’aller prendre un café avec lui.
Et là, il m’explique combien il serait important d’aider Mirjana pour ce livre, car seule elle n’a pas la motivation nécessaire.
T.T: Vous vous connaissiez, certes, mais était-ce suffisant pour vous demander d’écrire la biographie de Mirjana?
Pour moi c’était suffisant, car je pensais bien connaître Mirjana pour qui j’avais beaucoup d’affection et d’admiration. Et puis, j’ai l’expérience de l’édition, car je me suis retrouvée, d’une certaine manière, «obligée» d’ouvrir en France, en 1998, une maison d’édition, Les Editions Sakramento… Vous savez, personne n’est intéressé à écrire et diffuser des livres et des documentaires, en français, sur Medjugorje. Il faut reconnaître que financièrement ce n’est pas rentable, car s’il existe un public, il n’est pas très nombreux. Et comme les gens achètent de moins en moins de livres, les grandes maisons d’éditions ne sont pas intéressées. Cependant, avec mon mari, Vladan, nous sentions qu’il était important de faire «la chronique» des événements de Medjugorje et que les témoins clés puissent avoir l’occasion de raconter leur vie, de donner leur témoignage, de nous transmettre ce «quelque chose» qui rend Medjugorje unique. On ne peut pas oublier que le Ciel a choisi ces six voyants pour des raisons qui nous sont inconnues. Ils disent d’eux-mêmes qu’ils ne sont ni pires ni meilleurs que les autres gens, qu’ils sont des gens ordinaires, qu’ils ne sont pas parfaits. C’est quand même un grand réconfort pour nous tous, n’est-ce pas?
T.T: Parlez-nous de Mirjana, de votre relation à elle et des raisons pour lesquelles vous pensez qu’elle vous a choisie pour un livre aussi personnel?
Mirjana est une personne remarquable. Elle dit d’elle-même qu’elle vit comme dans une prison dorée et qu’elle doit se faire violence pour rencontrer les gens, car au fond, elle est une maman au foyer, une femme qui aime s’occuper de sa maison, des siens; une femme qui évolue dans un petit cercle d’amis proches – dont paradoxalement je pense n’avoir jamais fait partie. En effet, les seules fois où nous avons voyagé ensemble, il s’agissait de voyages pour transmettre les messages de la Vierge Marie. J’étais alors son amie spirituelle, pas sa copine. C’est donc une relation spéciale, particulière. C’est probablement la raison pour laquelle elle a pensé que j’étais la seule qui aurait pu réaliser un livre avec elle: avoir l’approche bienveillante d’une amie, mais avoir également la distance nécessaire qui permettait ce travail, somme toute, de journaliste. En réalisant ce livre j’ai eu une approche amicale et fraternelle. Ce livre est une conversation spirituelle entre deux femmes qui se connaissent et qui ont confiance l’une dans l’autre. Tout en restant journaliste d’investigation, j’ai voulu que le monde entier ait l’impression d’être assis, là, sur ce bout de canapé; que chaque lecteur ait l’impression de converser avec cette femme qui voit la Vierge depuis toutes ces années.
T.T.: Votre livre compte presque 500 pages… que représente pour vous ce témoignage unique?
J’ai eu une approche très physique avec ce livre. Je ne sais pas faire les choses à moitié, je m’occupe de quelque chose ou je ne m’en occupe pas. Il est important de vous dire qu’avant de commencer nos entretiens, nous avons, pendant un an et demi, prié pour comprendre ce que la Vierge Marie voulait que nous fassions. Penser à ce livre me faisait tourner la tête, car je prenais conscience que je pouvais être concrètement utile à la Vierge Marie, je me sentais bénie de Dieu. Je le voyais comme la chose la plus importante de ma vie. Il s’agit tout de même du premier livre de ce genre réalisé avec un voyant de Medjugorje, qui n’est pas n’importe quel lieu! Ce n’est certes pas le lieu des apparitions les plus longues – cela revient aux apparitions du Laus dans les Alpes françaises qui ont duré 54 ans –, mais ce sont des apparitions uniques en Histoire de l’Église. Et puis, n’oubliez pas que, moi, je ne vois pas la Vierge Marie; moi j’avance dans la confiance, dans la foi. Et il fallait une sacrée dose de foi pour travailler à ce livre, croyez-moi! Je devais croire en cette femme pour avoir envie de tout donner et l’aider à témoigner ce qu’elle désirait si fort transmettre aux gens, car elle ressentait toujours la frustration de ne pas avoir pu entièrement ouvrir son cœur aux personnes présentes; et les pèlerins étaient frustrés de ne pouvoir rester plus longtemps pour poser d’autres questions. Le travail le plus difficile a été de me mettre à la place des pèlerins, de me souvenir de toutes les questions et de tous les thèmes que j’avais entendu aborder à travers le temps, de classer ces questions et de les présenter de manière agréable à lire. J’ai passé une année entière à travailler sur ce livre. Cela n’a pas été simple, car nous avions presque 40 heures de conversations enregistrées, qu’il a fallu saisir sur papier, puis structurer par thèmes, pour ensuite en réaliser un livre qui serait à l’image de Mirjana et de ce qu’elle avait à nous dire.
Quand vous tenez ce livre dans vos mains, vous ne pouvez imaginer la quantité de travail et d’effort, de joie et d’espérance qu’il représente!
T.T: Vous avez été au bout de votre logique de journaliste et avez réalisé un travail très complet en joignant au livre un DVD de Rencontres avec Mirjana. Comment est née cette idée?
Mirjana est une très belle femme, elle a une belle voix profonde et je souhaitais que les gens puissent non seulement lire ce livre, mais qu’ils puissent la voir. Quand je lui ai parlé de cette idée qui s’est imposée à moi de manière très forte, elle m’a demandé un temps de prière, de réflexion. Aussi, quand, quelques jours plus tard, elle m’a dit que nous pouvions réaliser ce DVD, j’ai ressenti des bouffées de joie! C’était comme si la Vierge Marie elle-même me caressait la joue et me disait: «C’est bien, mon enfant»!
Quelqu’un m’a dit sévèrement: «Mais comment oses-tu dire que c’est la Vierge Marie qui t’a envoyée à Mirjana?» Et bien, de moi-même je n’oserais jamais! C’est Mirjana elle-même qui le dit dans la petite vidéo de présentation du livre. Et elle a ajouté qu’elle pensait que la Vierge Marie nous avait également inspiré les sujets dont il faudrait parler… Comment ne pas avoir le vertige quand je pense à ce que Mirjana a dit et à la responsabilité que cela implique…
T.T.: Vous connaissez tous les voyants, aussi, pourquoi vous êtes-vous sentie plus proche de Mirjana que des autres?
Peut-être parce qu’avec Mirjana je partage l’intention de prière que la Vierge Marie lui a confiée: l’importance de la prière pour ceux qui n’ont pas fait l’expérience de l’Amour de Dieu. Cependant, réaliser ce livre m’a fait prendre conscience de quelque chose qui m’étonne moi-même: de tous les voyants de Medjugorje je pensais que c’était de Mirjana que j’étais la plus proche, mais je me suis rendu compte que non… En août 2013, j’ai passé la semaine la plus intense de toute ma vie à pèleriner à travers les hauts lieux de la Terre Sainte avec la voyante Vicka Ivankovic-Mijatovic. Avec elle, nous avons rencontré tous les responsables chrétiens de Terre Sainte, des milliers de chrétiens sont venus se joindre à nos réunions de prières uniques. Vicka était alors à l’hôpital en raison d’atroces souffrances au dos et ce n’est qu’en signant une décharge qu’elle a pu sortir trois jours avant notre départ pour Tel-Aviv. Et bien, pendant toute cette semaine de pèlerinage, alors que nous ne dormions guère que quelques heures par nuit, que Vicka devait se faire une piqûre le matin et le soir pour simplement tenir debout, pas une seule fois elle ne s’est plainte; pas une seule fois elle n’a eu même deux minutes de retard à un rendez-vous; pas une seule fois elle a refusé de faire quoi que ce soit, de rencontrer qui que ce soit. Nous avons participé aux plus grands rassemblements de chrétiens qui ne se soient jamais passés en Terre Sainte et Vicka a embrassé tous ceux qui l’ont approchée, elle a été un témoin fantastique. Je ne vois pas la Vierge Marie, mais je sais qu’elle vient à Medjugorje, car mon cœur éclate de l’amour que j’ai pour elle et pour son Fils, mais si j’avais cette grâce de la voir, je pense que j’aurais tendance, de par mon tempérament, à faire comme Vicka. Mirjana est une femme réservée qui doit se faire violence pour aller à la rencontre des autres, c’est pourquoi collaborer aussi activement à ce livre a été sa manière d’aller vers les autres. La Vierge Marie l’a choisie pour les raisons qui sont les siennes et je pense que les lecteurs ne pourront qu’être touchés d’avoir le privilège d’entrer dans l’intimité d’une femme si discrète. Ceux qui ont lu cette biographie me disent en avoir été bouleversés, et certains m’avouent même qu’ils le relisent! Ce livre a 500 pages et ils le lisent plusieurs fois! Quelle joie pour l’auteur que je suis quand je reçois ce genre de témoignage. Et puis probablement quelle joie pour Mirjana d’avoir pu, elle aussi, enfin s’ouvrir aux autres comme elle l’a fait pour la toute première fois.
T.T. : Vous avez édité de nombreux livres, en quoi celui-ci est-il plus important que les autres?
Ce livre m’est particulièrement important, car à sa manière il couronne tous les titres sur lesquels j’ai travaillé jusqu’à maintenant. Pour la première fois, un voyant de Medjugorje a travaillé à un tel projet et j’ai été honorée que la voyante Mirjana me choisisse pour en être et l’auteur et l’éditrice. Ce livre, dont l’original est en croate, a déjà été traduit en français, italien, anglais, hongrois; les traductions allemande, polonaise, espagnole, coréenne sont en court, puis nous aurons d’autres langues comme l’arabe, le russe, le grecque ou le portugais… Je suis consciente de la responsabilité que j’ai devant le monde entier, mais ce qui m’importe surtout c’est la responsabilité devant la Vierge Marie. J’ai vécu ce projet comme quelque chose que la Vierge Marie avait besoin que je fasse, comme si elle me l’avait demandé, et j’y ai travaillé de tout mon cœur et de toutes mes forces.
T.T.: Quel passage du livre aimeriez-vous particulièrement mettre en avant?
Tous les passages m’importent et c’est difficile de dire que j’en aimerais un plus qu’un autre… mais en y réfléchissant bien, je pense que c’est la première partie, quand Mirjana nous raconte le début des apparitions: comment le Ciel s’est ouvert et lui a donné le plus que l’on puisse même imaginer, ce quelque chose de si difficilement concevable: que la Vierge Marie vous apparaisse, qu’Elle vous demande quelque chose, qu’Elle attende de vous quelque chose! Quand je pense à tout ce qu’elle a dû vivre à l’époque, je pourrais pleurer de peine pour elle, mais aussi de reconnaissance, car elle a tenu bon.
T.T.: Que signifie ce livre pour Medjugorje?
Medjugorje a besoin d’un tel livre, car trop de gens décrivent «leur» Medjugorje. J’ai écrit d’autres livres sur Medjugorje et je pense que c’est important que les gens expriment ce qu’ils aiment à Medjugorje, mais aussi qu’ils disent ce qu’ils n’aiment pas. Pour autant que leurs arguments et les faits puissent être prouvés, évidemment!
Par exemple: les gens disent qu’il y a trop d’hôtels à Medjugorje, alors qu’à certaines dates les organisateurs de pèlerinages se cassent la tête pour trouver un lit de libre! Cela n’a donc pas de sens de dire qu’il y a trop d’hôtels, mais peut-être que par cette critique, les gens désirent exprimer leur regret que Medjugorje ne soit plus le «petit village protégé par le Ciel». Ce genre de réflexion devrait inciter les gens qui vivent et travaillent à Medjugorje à œuvrer pour qu’on ne perde pas le sentiment de douceur qui avait touché les premiers pèlerins: ce Medjugorje des années ’80, quand on dormait où on pouvait, même dans un coin près de l’étable, qu’on mangeait ce qu’il y avait ou qu’il n’y avait pas, cette époque où les cœurs éclataient d’un sentiment de joie et d’amour.
Par son témoignage, Mirjana nous amène à nous poser les vraies questions sur ce qu’est Medjugorje et sur ce que signifie: donner toute sa vie pour Medjugorje.
T.T.: Avant d’entendre l’appel de la Vierge Marie, vous habitiez Paris. D’où vous vient cet amour pour cette région de Bosnie-Herzégovine?
En fait, je suis née à Osijek en Croatie et j’aime ma Slavonie natale. La famille de mon père est originaire de Dalmatie, celle de ma mère est originaire de Bosnie du nord, autour de Derventa. Mes parents sont nés à Osijek. J’ai été élevée et j’ai fait toute ma scolarité en France et plus tard aux Etats-Unis, mais je passais tous les ans mes vacances d’été dans ce qui était à l’époque la Yougoslavie. Ma grand-mère vivait avec nous et elle ne parlait pas le français; mon frère et moi devions donc parler le croate avec elle, ce qui est une grande chance, car certains enfants d’émigrés ne savent pas bien parler ou même ne parlent plus du tout la langue maternelle de leurs parents restés au pays.
J’aurais pu vivre dans des endroits très beaux: la Californie, les îles Hawaï, le Nevada, l’Arizona ou le Texas ou encore à Paris… mais j’ai choisi un petit endroit qu’en 1989 la plupart des gens ne savaient pas placer sur une carte du monde, un endroit appelé Medjugorje. Je ne suis pas ici, parce que je n’avais pas où aller! Je suis ici, car cet endroit a été choisi par la Vierge Marie et s’il est assez bon pour la Vierge Marie comment ne serait-il pas bon pour ma famille et moi? Cet endroit est pour moi le plus beau de la terre, le plus béni et le plus important! Pour moi et aussi pour les miens.
Je dois également parler des gens de l’Herzégovine car c’est un peuple à part et je les admire beaucoup. Je pense qu’ils devraient être un exemple pour le monde. Je le dis sincèrement, car j’admire les gens qui, malgré tous les problèmes vécus à travers l’Histoire, réussissent envers et contre tout à conserver une juste relation avec Dieu; ils sont restés fidèles à l’Évangile. Ce peuple d’Herzégovine est un miracle en soi.
T.T.: Vous êtes éditrice, auteur de nombreux ouvrages qui témoignent d’un amour sincère envers Medjugorje et qui font la promotion des messages de la Reine de la Paix. Quels sont les titres auxquels vous tenez le plus?
Tous les titres sur lesquels j’ai travaillé ont une grande importance pour moi, car il s’agit de témoignages qui aident les gens à se rapprocher de Medjugorje et des messages que la Vierge Marie donne au monde à travers ses apparitions à Medjugorje.
J’aime beaucoup Rencontres avec le père Jozo. Il s’agit de mon premier livre après notre guide du pèlerin Sur les pas de Marie. Ce guide a été publié la première fois en 1997, mais travaillé et retravaillé à travers le temps, il est devenu aujourd’hui un gros livre de quelques centaines de pages.
Le père Jozo est un homme spécial, il était curé de Medjugorje au début des apparitions et à cause des apparitions il a beaucoup souffert, a même été en prison. Les gens me disaient souvent combien j’étais bénie de pouvoir être proche de lui – pendant des années j’ai été sa traductrice pour le français. Il n’habite plus en Herzégovine depuis quelques années, mais à travers ce livre, qui est devenu une référence, les gens peuvent le rencontrer et découvrir son œuvre. Je suis fière d’avoir ce livre dans notre catalogue.
Le troisième livre que j’aime particulièrement est Message pour l’Instant Présent, un recueil des réflexions écrites par le père Slavko sur les messages donnés tous les mois par la Vierge Marie. J’ai traduit ce livre en français, c’est un très gros livre et il a fallu y passer des mois, mais en le traduisant j’ai passé tout ce temps avec le merveilleux et à jamais regretté père Slavko. C’est un temps dont je me souviens avec bonheur. J’ai presque regretté de l’avoir terminé!
J’ai également réalisé des DVD sur les voyants, les pères franciscains et d’autres documentaires, ceci toujours avec le même désir: transmettre la belle expérience que j’ai eue la grâce de vivre, à des gens qui ne pourront peut-être jamais les rencontrer ou de se rendre à Medjugorje.
T.T. Récemment, avec le professeur Tomislav Ivancic, vous avez rédigé et publié sa biographie.
Pendant des années, j’ai emmené des groupes de pèlerins à Medjugorje. Les pèlerins ne viennent pas à Medjugorje en touristes, ce sont des gens qui ont souvent des soucis, des problèmes ou qui ont besoin d’être consolés. C’est de là que viennent certains problèmes liés à Medjugorje: certains ne comprennent pas ce que les pèlerins viennent chercher ici. S’ils ne sont pas croyants, ils pensent qu’il s’agit d’une sorte de tourisme. Mais Medjugorje est comme né de lui-même, personne n’a «inventé» Medjugorje. Il n’y avait pas de mode d’emploi pour expliquer comment travailler avec les gens qui venaient à Medjugorje. Quand je suis arrivée ici pour la première fois, et au cours des années qui ont suivi, j’ai fait partie des guides historiques et nous avons dû littéralement inventer la manière de travailler avec les pèlerins.
Cependant, je ne savais pas comment aider certains pèlerins qui semblaient avoir des poids particuliers sur le cœur. Un jour, mon oncle Miljenko m’a parlé du professeur Tomislav Ivancic de Zagreb et il m’a offert plusieurs de ses livres. Bientôt, non seulement je les avais tous lus, mais j’avais acheté et dévoré toute la collection! J’étais passionnée par ces livres et je regrettais qu’ils n’existent pas en français. J’ai commencé à suivre les séminaires que le professeur donnait ici à Medjugorje, à Cerin ou encore à Zagreb. Je désirais le faire connaître aux gens des autres pays, mais personne en France ne savait qui il était, alors qu’en Croatie, ses séminaires remplissent des stades… Mais comment aborder ce fameux professeur Ivancic, qui est un homme un peu sévère et exigeant, pour ne pas dire d’un abord froid. Alors, pour qu’il me prenne au sérieux, j’ai pris un de ses livres, La découverte de la thérapie spirituelle, je l’ai traduit en français et lui ai offert. Il ne pouvait pas en croire ses yeux! Plus tard il l’a lu et m’a dit qu’il trouvait plus intéressant de lire son propre livre en français que dans l’original croate! Ce compliment m’a tellement émue que je l’évoque encore… Plus tard, j’ai pu lui expliquer combien il serait important que nous écrivions un livre sur lui et nous nous sommes mis d’accord. Pour cela, j’ai passé plusieurs jours à Zagreb. Mon amie Davorka, qui est professeur de littérature, a fait la retranscription des conversations que nous avons eues et m’a aidée à structurer le texte final que nous avons soumis au professeur Ivancic, qui nous a envoyé des photos de son album privé pour illustrer le texte. Le professeur Tomislav Ivancic est un homme très important, c’est un très grand théologien, peut être le théologien croate le plus important. C’est lui qui a fondé l’hagiothérapie, la thérapie par la sainteté. Il a aidé tellement de gens à revivre, à redécouvrir un sens à leur vie! Il a été, de 2004 à 2013, membre de la Commission Théologique internationale au temps du pape Saint Jean Paul II et du pape Benoît XVI.
Je me sens bénie dans mon travail, car je fais le plus beau métier du monde: je transmets la vie de gens qui vivent pour diffuser la paix et le bien. Y a-t-il quelque chose de plus beau?
Interview réalisée par Tanja Tomic, Mostar
Voyante de la Vierge Marie à Medjugorje
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http://sakramento.com/index.php/nouveaux/voyante-de-la-vierge-marie-a-medjugorje.html
Teaser Mirjana La gardienne des secrets
Mirjana Dragicevis Soldo,
https://www.youtube.com/watch?v=0T0BH-tUu2I&feature=youtu.be
Voici la vidéo d'annonce (trailer) du livre qui vient de paraître, une occasion d'entrendre et de voir aussi Mirjana.
La vie est une aventure merveilleuse pour peu qu'on se donne la peine de la vivre vraiment et non de la subir. Ni vous, ni moi ne nous trouvons par hasard là où nous sommes en l'instant présent. Et
Un des autres ouvrages de l'auteur paru il y a quelques années. Sans oublier son livre (et DVD) avec le Père Jozzo.